(LAG/UQ) Le nouveau laboratoire de niveau NC3 de l’INRS, inauguré récemment, permettra à des équipes de recherche de manipuler des agents pathogènes préoccupants pour la santé publique québécoise et mondiale, tels que le SARS-CoV-2, le virus du Nil occidental et la bactérie causant la tuberculose, dans des conditions sécuritaires.

 

Ce laboratoire de pointe, dans lequel l’Institut a investi 300 000 $, est situé au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’INRS dans la Cité de la Biotech à Laval. Il est dirigé par le professeur Laurent Chatel-Chaix. Il permettra d’effectuer des recherches in vitro sur plusieurs pathogènes à haut risque dans des conditions infectieuses proches de celles des maladies qu’ils causent.

 

« Les agents pathogènes qui y seront étudiés provoquent généralement une maladie humaine grave ou avec de lourdes conséquences sur la santé publique et l’économie, prévient le professeur Chatel-Chaix. En ce moment, nous parlons beaucoup du SRAS-CoV-2, pour des raisons évidentes. Or, même si les exploits scientifiques réalisés au sujet de la COVID-19 illustrent tout le génie humain, la découverte de vaccins contre cette maladie s’inscrit dans un processus de recherche en amont démarré en milieu universitaire il y a de nombreuses années. Ce que nous ferons comme travaux de recherche dans le laboratoire NC3 pourra donc être précurseur de nouvelles découvertes pour le virus du Nil, la tuberculose ou tout autre pathogène en émergence ou en résurgence dans le futur. »

 

L’électronique de demain

Identifier les meilleurs matériaux pour l’électronique de demain, c’est l’objectif du professeur Emanuele Orgiu de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Parmi les matériaux auxquels le professeur Orgiu s’intéresse, certains sont formés de molécules pouvant conduire de l’électricité. C’est à l’aide de cristaux de matériaux de ce type qu’il a démontré le rôle joué par les vibrations moléculaires sur la conductivité des électrons.

 

Cette découverte est importante pour l’application de ces matériaux, dits moléculaires, dans les domaines de l’électronique, de l’énergie et du stockage d’informations. L’étude, réalisée en collaboration avec une équipe de l’INRS et de l’Université de Strasbourg (France), a été publiée dans la prestigieuse revue Advanced Materials. Le groupe de recherche a établi que les différentes vibrations des molécules qui forment le matériau seraient à l’origine de cette différence. Il est le premier à montrer quelles vibrations influencent davantage les courants d’électrons.

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Cette rubrique régulière est une collaboration entre L’Actualité gouvernementale© (LAG-LCP) et le réseau de l’Université du Québec