(LAG) L'Office québécois de la langue française dévoile deux nouvelles études sur la situation linguistique, dont l’une réalisée par Statistique Canada qui anticipe que le poids des francophones de langue maternelle et celui des personnes dont le français est la langue parlée le plus souvent à la maison diminueront d'ici quinze ans.

 

« La proportion de francophones de langue maternelle passerait de 79 % en 2011 à une proportion se situant entre 70 % et 72 % en 2036. Pour sa part, la proportion de francophones selon la langue parlée le plus souvent à la maison passerait de 82 % à une proportion se situant entre 74 % et 76 % », mentionne l’étude.

 

Une deuxième étude sur la langue utilisée dans diverses situations de travail au Québec en 2018 révèle que « près de la moitié des francophones du Québec (49 %) et plus du deux tiers des francophones qui travaillaient sur l'île de Montréal (68,3 %) utilisaient régulièrement l'anglais ou une autre langue que le français au travail ».

 

Il faut agir

Selon le ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, « l'heure est grave et il nous faut agir pour freiner ce déclin du français. Nous faisons face à un point de rupture à Montréal. Lorsque le français recule au Québec, tout le Québec recule. J'invite les Québécois à se mobiliser pour redresser la situation ».

 

De l'avis du chef parlementaire péquiste, Pascal Bérubé, « la première étape, c’est de mobiliser le conseil des ministres de la CAQ ».

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