(R.I.) Les syndicats représentant les travailleurs et travailleuses de la forêt saluent la décision de repartir à neuf sur un projet de réforme du régime forestier. Dans l'intervalle, ils réclament une intervention de toute urgence pour soutenir les emplois, alors que la guerre commerciale avec les États-Unis fait des ravages.
Les tarifs américains sur le bois d'œuvre sont passés en moyenne de 14,4 % à 35,2 % cet été, et le gouvernement américain a lancé une enquête sur tous les produits du bois - y compris ceux transformés - qui pourrait mener à d'autres tarifs cet automne.
«Cette réforme était mal ficelée et néfaste. On sera au rendez-vous pour travailler sur un meilleur projet. Mais on n'a pas le luxe d'attendre, ça prend une aide d'urgence rapide pour maintenir les emplois, garder les travailleurs, et s'assurer qu'on aura la capacité de relancer l'industrie», affirment les leaders des syndicats représentant la totalité des travailleurs de la foresterie du Québec, Daniel Cloutier d'Unifor, Nicolas Lapierre du Syndicat des Métallos, Kevin Gagnon de la Fédération de l'industrie manufacturière (FIM-CSN) et Luc Vachon de la CSD.
Le gouvernement fédéral a annoncé des investissements pour la forêt, mais les sommes n'ont pas encore fait leur chemin jusque dans les régions du Québec.
Les syndicats pressent Québec d'intervenir en collaboration avec Ottawa pour offrir un soutien financier aux travailleurs qui font face à des mises à pied et déployer les mesures de diversification qui permettront d'accroître la résilience de l'industrie.
« Nous sommes convaincus que l'avenir de la forêt passe par une solide stratégie industrielle où on maximise les retombées de la ressource et on assure la pérennité des emplois. Mais encore faut-il qu'il reste des travailleurs dans le secteur pour que celui-ci ait un avenir », ajoutent les porte-parole syndicaux.
SOURCE Syndicat Unifor Québec
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(R.I.) : communiqué repris intégralement.