(LCP) La deuxième opposition demande au gouvernement Legault que l’aide aux entreprises atterrisse aux bons endroits. Québec solidaire réclame de plafonner la rémunération des hauts dirigeants des entreprises qui reçoivent de l'argent public dans le cadre de la relance économique.

 

QS propose d’imposer un ratio 30 :1 à la rémunération globale des hauts dirigeants du secteur privé dont l'entreprise reçoit l'aide de l'État. Ainsi, un PDG ne pourrait gagner plus de 30 fois le salaire de son employé le moins bien rémunéré.

 

Aussi, on croit nécessaire de geler la rémunération globale des hauts dirigeants d'entreprises aidées par l'État et d'exiger que ces entreprises publient le ratio entre le salaire le plus élevé et le moins élevé.

 

Priorité aux PME

« L'aide financière versée par Québec aux entreprises doit servir à soutenir un maximum de PME et de travailleurs, et seulement à ça. Autrement dit, on doit absolument éviter qu'elle aboutisse dans les poches des hauts dirigeants », dit pour sa part le député Martin Ouellet du Parti québécois.

 

Les fonds appelés à être versés, notamment par la Caisse de dépôt et placement, doivent uniquement servir à accompagner les entreprises et les travailleurs de l'autre côté de la crise. Pour recevoir une aide gouvernementale, les entreprises devraient s'engager à geler le salaire de leurs dirigeants et à reporter les bonis.

 

Le PQ propose donc que l'aide aux entreprises, notamment celle de la CDPQ, soit octroyée seulement si l'entreprise s'engage à geler les salaires de la haute direction et à reporter la rémunération incitative, les bonis. « Plus que jamais, nous devons nous serrer les coudes et agir de façon cohérente. J'encourage également un maximum de dirigeants d'entreprise à s'astreindre volontairement au même régime; ce serait un beau geste de solidarité », conclut M. Ouellet.

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