(R.I.) La Société canadienne du cancer (SCC) salue les orientations présentées par le ministre de la Santé, Christian Dubé, dans son plan d'action 2024-2026 du Programme québécois en cancérologie, qui mettent l'accent sur l'amélioration de l'accès aux soins et la modernisation du dépistage du cancer.

 

Cependant, bien que ces axes structurants soient en alignement avec les priorités de la SCC, celle-ci reste préoccupée et souhaite rappeler qu'il est impératif de passer rapidement de la vision à l'action pour concrétiser ces initiatives.

 

Rappelons que le cancer reste la principale cause de décès au Canada, et selon les plus récentes projections parues dans le Journal de l'Association médicale canadienne, le Québec aurait le taux de cancer le plus élevé du pays cette année. On estime qu'il y a 558,9 cas de cancer pour 100 000 personnes dans la province. Chaque jour, 172 Québécois.es reçoivent un diagnostic de cancer et 62 en décèdent.

 

Avec la croissance et le vieillissement de la population, on prévoit que le nombre de cas de cancer et de décès par cancer va augmenter. Il est donc crucial d'accélérer la mise en œuvre des programmes de dépistage pour répondre aux besoins croissants de la population québécoise et moderniser le réseau de la santé, particulièrement dans le contexte de la création de Santé Québec.

 

«Nous soutenons les orientations présentées par le ministre de la Santé, Christian Dubé, dans son plan d'action en cancérologie, qui se distingue par une approche axée sur la prévention et le dépistage, déclare David Raynaud, gestionnaire principal de l'équipe de la Défense de l'intérêt public de la SCC. Toutefois, notre organisation s'attend à des mesures concrètes telles que la mise en place d'un programme de dépistage organisé pour le cancer colorectal, la modernisation du dépistage du cancer du sein et le déploiement rapide du test VPH pour le dépistage du cancer du col de l'utérus.»

 

La SCC insiste sur l'importance de concrétiser ces mesures, notamment par :

 

-le démarrage d'un programme de dépistage organisé pour le cancer colorectal puisque le Québec est la seule province qui n'a pas ce genre de programme;

 

-la modernisation du dépistage du cancer du sein, en abaissant de 50 à 40 ans l'accès au Programme québécois de dépistage du cancer du sein et l'indication automatique du taux de densité mammaire lors des mammographies;

 

-la création d'une trajectoire de dépistage pour les femmes à haut risque de cancer du sein;

 

-la mise en place d'un programme national de dépistage du cancer du poumon;

 

-l'accélération de la transition vers le test VPH comme méthode de dépistage primaire pour le cancer du col de l'utérus.

 

D'ailleurs, la SCC fera du dépistage l'une de ses priorités dans ses efforts de défense de l'intérêt public d'ici la fin de l'année, en soulignant que la détection précoce est essentielle pour augmenter les chances de survie, améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer et alléger la pression croissante sur le réseau de la santé.

 

La SCC continuera d'être un partenaire clé du gouvernement du Québec, en menant des actions de défense de l'intérêt public, en lançant des campagnes de prévention et en finançant la recherche pour lutter contre le cancer.

 

À propos de la Société canadienne du cancer
La Société canadienne du cancer travaille sans relâche afin de sauver et d'améliorer des vies. Nous finançons les plus brillants chercheurs sur le cancer. Nous fournissons un réseau d'aide empreint de compassion à toutes les personnes atteintes de cancer, dans tout le Canada et pour tous les types de cancer. Avec le soutien des personnes touchées, des sympathisants, des donateurs et des bénévoles, nous créons un avenir plus sain. Nous avons tous un rôle à jouer.

 

Ça prend une société pour agir contre le cancer. Appelez au 1 888 939-3333 ou visitez cancer.ca aujourd'hui.

 

SOURCE Société canadienne du cancer (Bureau National)

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(R.I.) communiqué que nous avons repris intégralement.