(LAG) La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec et ses syndicats affiliés du secteur public : SCFP, SQEES-298, SEPB, UES 800, déposent leurs demandes salariales en vue des prochaines négociations dans le secteur public.

 

La centrale réclame pour ses travailleurs une hausse de salaire de 4,1 % par année pour un contrat de trois ans. Il s'agit de rattraper le retard salarial par rapport aux autres salariés québécois, qui est de 6,2 %, et pour atteindre un enrichissement réel.

 

Cette augmentation inclut un minimum de 2 % pour l'ajustement à l'indice des prix à la consommation. De plus, la FTQ réclame une amélioration globale de 1,1 % de la structure salariale pour les bas salariés ainsi que pour les salaires d'entrée pour l'ensemble des travailleuses et travailleurs. Pour la centrale, ces demandes répondent en partie aux problèmes d'attraction et de rétention du personnel dans le secteur public.

 

« Le message est clair : le gouvernement de la CAQ doit mettre fin à l'ère d'austérité qui a tant fait mal aux services publics, aux travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et de l'éducation. Le personnel est épuisé et tient les réseaux à bout de bras. Je l'ai dit à de multiples reprises et le répète; si rien n'est fait, nous nous dirigeons droit dans un mur. M. Legault, nous vous demandons de nous aider à rebâtir les services publics », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.

 

Pour « déboulonner quelques mythes » et « mieux comprendre les enjeux » de la négociation qui s'enclenche, la FTQ a publié des statistiques.

 

On établit la moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ): à 36 155,49 $; la moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public autres que réguliers à: 28 490,15 $; le retard salarial du secteur public (FTQ) est de 6,2 %. La FTQ représente des employés dont 73,7 % sont des femmes. Enfin, 43,2% des travailleurs et travailleuses n'ont pas de permanence ou de poste à temps.

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