(LCP) « Malgré des efforts qui ont été faits par tous les gouvernements, il n'y a pas assez de représentants des minorités visibles dans la fonction publique », admet le premier ministre.

 

« Pourtant, on a le pouvoir. Donc, il faut être capable d'y arriver, d'avoir un nombre plus proportionnel au pourcentage des communautés des différentes allégeances, des différentes cultures », dit François Legault.

 

« Bien sûr, il y a le défi du fait qu'il y a beaucoup de postes qui sont à Québec. Donc, malheureusement, les fonctionnaires me disent : Quand on a des applications, il n'y en a pas assez, des représentants des minorités visibles qui appliquent sur les postes. Mais il faut continuer de faire des efforts. »

 

Pour sa part, la cheffe parlementaire de Québec solidaire est déçue de constater que la proportion des gens des minorités visibles au sein de la fonction publique est loin de celle que l’on retrouve dans la société québécoise.

 

« Lorsqu'on regarde le visage de notre fonction publique, il ne représente pas la diversité qui existe au Québec », déplore Manon Massé.

 

Sans « nécessairement » proposer des quotas, elle souhaite du moins la représentativité. « Nous, ce qu'on proposait à la dernière élection, c'est, prenant acte de ça, voyant que c'est ça qui existe actuellement, bien, faisons en sorte pour que dans les prochaines embauches on tienne compte réellement et qu'on embauche des gens de la diversité culturelle, audible, visible. »

 

D’après l’élue, c’est l’objectif des mesures de discrimination positive. « Par exemple, nous, les femmes, si on n'avait pas eu ça, des mesures de tel type par le passé, je ne suis pas sûre qu'on serait arrivées vraiment nécessairement à atteindre une certaine forme d'égalité dans la présence dans les différents types d'emploi », croit-elle.

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