(R.I.) La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ne peut qu'être en accord avec l'idée de demander aux futurs médecins de pratiquer dans le réseau public un certain nombre d'années une fois leur formation complétée.

 

«Demander aux futurs médecins de redonner à celles et ceux qui ont payé leurs études ne peut qu'être salué. Faut-il rappeler que la pratique de la médecine n'est pas un métier ordinaire. C'est une profession qui demande, en plus des connaissances médicales de pointe, une grande empathie. Ce n'est qu'un juste retour pour les Québécoises et Québécois qui peinent à obtenir un rendez-vous médical lorsqu'ils en ont besoin. L'exode vers la pratique privée n'a plus à être démontré, il faut agir afin que notre réseau public puisse donner les services auxquels la population est en droit de s'attendre», déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

 

«Dans un éventuel projet de loi, le ministre Christian Dubé devrait également prévoir des incitatifs afin de favoriser le déploiement de futurs médecins dans les régions qui en ont le plus besoin. Il pourrait aussi favoriser l'admission d'étudiantes et d'étudiants provenant des régions en déficit de médecins en bonifiant les différentes bourses, pourvu que ces celles-ci et ceux-ci s'engagent à aller pratiquer en région un certain nombre d'années», ajoute la présidente.

 

La FTQ prendra le temps d'étudier attentivement le projet de loi du ministre de la Santé, Christian Dubé, et compte bien faire les représentations nécessaires.

 

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

 

SOURCE (FTQ) Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.