(LAG/UQ) Ce mois-ci, l’UQO a marqué son 40e anniversaire de naissance. Le conseil des ministres avait approuvé, le 10 mars 1981, la création de l’Université du Québec à Hull, devenue en 2002, l’Université du Québec en Outaouais. Bien qu’officiellement fondée en 1981, les origines de l’UQO remontent au début des années soixante, dans un Québec à l’aube de sa « Révolution tranquille ».

 

Les recommandations de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement, lancée en mars 1961, préconisent la démocratisation de l’enseignement. Le réseau de l’Université du Québec (UQ) est créé en 1968. Et c’est en 1971 que l’Assemblée des gouverneurs de l’UQ institue, de façon provisoire, la Direction des études dans l’Ouest (DEO). Viendra ensuite la Direction des études universitaires de l’Ouest québécois (DEUOQ), en 1972, et en 1976, le Centre d’études universitaires dans l’Ouest québécois (CEUOQ).

 

Zone d'innovation minière

L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) participera, en collaboration avec plus de vingt partenaires privés et publics de Rouyn-Noranda et de la région, au projet d'envergure de zone d'innovation minière (ZIM) déposé par la Ville de Rouyn-Noranda au gouvernement du Québec. Depuis près de 40 ans, l'UQAT fait du secteur minier un élément distinctif de sa contribution à la science et à la technologie. Son implication active en enseignement et en recherche s'avère ainsi un incontournable en particulier grâce à son Institut de recherche en mines et en environnement.

 

Mondialisation

Publié aux Presses de l'Université de Montréal, un livre vise à remettre en contexte la portée de la mondialisation, qui, selon M. Paquin, est exagérée et déformée. Directeur du Groupe d’études et de recherche sur l’international et le Québec (GERIQ) et directeur scientifique du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation, le professeur de l’ENAP questionne les critiques face à la mondialisation afin de savoir si celles-ci sont justifiées.

 

C'est en examinant les données sur la performance économique et sociale des pays sociaux-démocrates et libéraux, en décortiquant la situation de l’emploi et en expliquant les inégalités qui y sévissent que nous pouvons, selon lui, cerner la portée de la mondialisation dans nos vies. Les conclusions sont claires : l’État-providence est bien vivant et la social-démocratie est toujours le modèle économique et social le plus performant. (Se procurer le livre)

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Cette rubrique régulière est une collaboration entre L’Actualité gouvernementale© (LAG-LCP) et le réseau de l’Université du Québec