(LCP) Durant la crise que nous vivons, il ne faut pas oublier l’enjeu de l’aide sociale, plaide le porte-parole de Québec solidaire en matière de solidarité sociale, Alexandre Leduc.

 

« C’est sûr que ce n’est pas le sujet le plus facile à mettre de l’avant dans ces temps de pandémie, mais les personnes sur l’aide sociale sont toujours aussi dans le besoin. En plus, ils sont isolés », dit-il en entrevue avec Le Courrier parlementaire©.

 

Ces personnes doivent aussi compter sur des groupes communautaires, dont certains sont fermés. « Certains ont eu à réduire drastiquement leur activité. Ça fait en sorte qu’on voit plus que jamais l’importance d’avoir un réseau communautaire fort et bien financé. Ce qui est un problème récurrent dans ce milieu-là », rappelle l’élu.

 

« On a un réseau qui est quand même assez développé, assez fort, mais des moments de défi comme celui-là pourrait être encore plus fort, mais on n’a pas toujours les moyens qui sont sur la table pour le faire. »

 

Sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire préoccupe aussi l’élu d’Hochelaga-Maisonneuve, « berceau de l’économie sociale au Québec », avec popotes roulantes et ses cuisines collectives.

 

« Ces organismes fournissent toutes sortes de services en ce moment à la population », fait remarquer Alexandre Leduc.

 

« C’est certain qu’avec la crise qu’on vit, ces gens-là sont encore plus importants et des fois il n’y a pas tout le temps la logistique aussi facile pour la livraison de repas pour certains groupes qui n’étaient pas en mode livraison avant », observe-t-il.

 

Quant aux banques alimentaires, le député admet que la situation risque de s’améliorer un peu dans les prochaines semaines avec la récente aide financière annoncée par le gouvernement.

 

« Mais dans les dernières semaines, il y avait un enjeu d’accès aux denrées normalement qu’on ne payait pas dans les groupes, qu’on se faisait donner pour préparer des repas, donc on a dû en acheter un peu donc ça demande de l’argent neuf. »

-30-