(LCP) Malgré une « excellente équipe » dans sa circonscription d’Huntingdon, la députée Claire Isabelle admet que l’état d’urgence sanitaire a mis à l’épreuve les membres de celle-ci et que l’adaptation a été la clé du succès.

 

« Cela a duré un 24 heures, une journée. Cela a commencé le matin très tôt, à 9h, 8h30, on avait des appels et puis ça n’arrêtait pas. Et puis, comme on travaille à distance c’est plus difficile aussi à régler cela à distance », raconte l’élue caquiste en entrevue avec Le Courrier parlementaire©.

 

« Et là, cela a eu, il y a eu comme un stress qui a monté dans l’équipe. Il y a eu un cran où on s’écrivait par courriel, par téléphone, on s’appelait et là c’était, je vais vous dire la pression a monté dans l’équipe pis on a commencé un petit peu à se crier entre nous », poursuit-elle.

 

« Et ça, j’ai dit non non, ça ne marche plus alors à la fin de la journée il a fallu que je dise à mon équipe, on arrête tout. On ne répond plus aux appels, on ne répond plus aux courriels. Je pense qu’il faut qu’en tant qu’équipe, on s’adapte. »

 

Le lendemain matin, après une mise au point, la députée et son équipe ont reconnu la nécessité d’investiguer les « urgences » afin de mieux déterminer les enjeux prioritaires.

 

« Parce que des urgences, il va y en avoir, mais il faut aussi investiguer; parce que pour quelqu’un, c’est très urgent mais ça ne l’est peut-être pas au bon du compte, quand on réalise quand on fait l’investigation. Ce n’est pas urgent dans la minute même, ni dans le 24 heures ni dans le 48 heures », note Claire Isabelle.

 

« Donc il a fallu qu’on s’adapte, qu’on se fasse une liste. Quand on nous dit que c’est urgent, il faut poser telle et telle et telle question. Mieux comprendre la situation, la problématique avant de frapper à toutes les portes. Ça c’est une belle adaptation que l’équipe a dû faire. Et je peux vous dire que maintenant, cela va bien. Ça va très bien », assure l’élue.

 

« Je fais une réunion par jour, minimum, avec mon équipe. Et des fois cela peut être quand je vois qu’il y a un enjeu, qu’on ne se coordonne pas ou qu’on ne s’entend pas sur quelque chose, je leur écris, Zoom dans 15 min, 11h10 par exemple, 11h15 et cela ne prend pas de temps, tout le monde est là. On règle le problème. »

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