(LAG/UQ) À consulter dans le numéro de décembre du magazine Québec Science, un dossier spécial : la santé par les racines. « Dans ce dossier, vous découvrirez toute l’inventivité déployée par les chercheurs du réseau de l’Université du Québec, qui travaillent en étroite collaboration avec des cultivateurs et des municipalités afin de rendre notre monde plus vert. En 2020, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) célèbre l’année internationale de la santé des végétaux, lesquels sont essentiels aux rouages de la vie sur Terre. En effet, ils constituent 80% de notre alimentation et fournissent 98% de l’oxygène que nous respirons. Pourtant, cette richesse naturelle est menacée de toutes les façons : changements cli­matiques, abus de pesticides, monocultures, appauvrissement de la biodiversité, dégradation des écosystèmes, insectes ravageurs… Que nous disent donc les plus récentes recher­ches sur la santé des végétaux ? Quelles sont les solutions de la science pour assurer non seulement la croissance, mais aussi la survie de nos champs et de nos forêts ? » Québec Science, dossier spécial

 

Écosystème numérique

Un des projets retenus par le ministère de l’Enseignement supérieur pour recevoir une partie des 40 millions $ que le gouvernement entend investir dans le secteur de l’environnement numérique est le projet DÉFI de l’UQAM. Il porte sur « le développement d’un écosystème fédéré et interconnecté regroupant les environnements numériques d’apprentissage existants des 10 universités du réseau de l’UQ », explique le directeur des Services informatiques Stéphane Talbot. « Ce sera notamment utile pour les programmes offerts conjointement par différentes constituantes de l’UQ. Nous n’aurions plus besoin de déterminer, par exemple, si c’est l’UQAM ou l’UQTR qui doit utiliser sa plateforme Moodle pour un cours donné. Toutes les plateformes seront interconnectées et accessibles. »

 

Empreinte sonore des navires

Une station de recherche en acoustique marine sera déployée au printemps prochain au centre du chenal Laurentien, au large de Rimouski. Un projet unique au monde codirigé par l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et le centre de recherche appliquée Innovation maritime. Cette station de recherche permettra l’acquisition de données sur l’empreinte sonore des navires transitant par l’estuaire du Saint-Laurent. Elle contribuera aussi à cerner les causes directes des bruits à bord des navires afin de permettre aux armateurs de trouver des solutions de remédiation. Le bruit généré par le transport maritime est important pour la protection des mammifères marins du Saint-Laurent. Le navire de recherche Coriolis II sera utilisé pour déployer la station de recherche dès le printemps prochain. L’aide du gouvernement du Canada provient de l’Initiative pour des navires silencieux et celle du gouvernement du Québec du Programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellence.

 

Défaillances dans la distribution de l’électricité

La distribution de l’électricité peut être problématique dans les zones éloignées, notamment dans le Nord-du-Québec. Grâce aux connaissances générées par le projet du doctorant en ingénierie à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), en collaboration avec l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Albert Ayang, il est maintenant possible de mieux diagnostiquer ces défaillances et de dresser les algorithmes de localisation des défauts de ces systèmes. Plus spécifiquement, lors de la soutenance de sa thèse qui avait lieu le 20 octobre, M. Ayang a présenté les résultats de son étude portant sur les outils de diagnostic de l'un de ces systèmes, soit le système photovoltaïque (PV) à stockage, une technologie comportant un ou plusieurs panneaux solaires. Ce dernier s'est intéressé aux possibles causes de défaillance de ces systèmes lorsque ceux-ci sont intégrés à une centrale autonome de cogénération d'énergie.

 

Vidéosurveillance intelligente

Le professeur Wassim Bouachir, du Département Science et Technologie de l’Université TÉLUQ, recevra une subvention de 132 500 $ sur cinq ans du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) dans le cadre du Programme de subventions à la découverte. Ce montant servira à financer son programme de recherche en vidéosurveillance intelligente, un ensemble de techniques de l’intelligence artificielle permettant d’interpréter automatiquement les vidéos captées par les caméras connectées. Plus particulièrement, le programme financé s’intitule « Intelligent video surveillance for abnormal event detection » et vise à doter les systèmes de vidéosurveillance d’algorithmes permettant l’analyse automatisée de scènes. Le professeur Bouachir ajoute que « cette recherche contribuera à la résolution de problèmes fondamentaux ouverts, tout en développant des applications concrètes, qui bénéficient directement de la recherche fondamentale. Le tout s’inscrit d’ailleurs dans la continuité de nos travaux sur l’exploitation des caméras de surveillance pour l’analyse automatisée de l’activité humaine ».

 

Pandémie et enfants autistes

La professeure Claudine Jacques, du Département de psychoéducation et de psychologie de l’UQO, fait partie d’une équipe de chercheuses (incluant la professeure Isabelle Soulières de l’UQAM) qui, au cours des derniers mois, s’est penchée sur l’impact de la pandémie et du confinement sur les enfants autistes et leurs parents. « Nous nous sommes intéressées aux besoins des enfants autistes (2-18 ans) et de leur famille durant cette période de crise, en vue de formuler des recommandations pour orienter les services de soutien. Ce qui était essentiel pour nous était de sonder directement les parents d’enfants autistes et les enfants autistes eux-mêmes pour avoir un portrait juste de la situation » explique Claudine Jacques. Parmi les parents interrogés dans le cadre de l’étude, certains ont dit avoir été laissés à eux-mêmes, avec personne pour les aider durant la période de confinement. La routine qui est pourtant tellement importante était changeante, voire même absente, ce qui a également eu un impact sur les enfants autistes et en conséquence sur leurs familles.

 

L’UQTR à Place Fleur-de-Lys

Implantée à Québec depuis 1974, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) se déploiera dans un tout nouveau campus universitaire qui sera érigé sur le site Fleur de Lys, grâce à un partenariat avec Trudel Alliance. Ce développement tant attendu a été maintenant officialisé par la signature d’un bail de 15 ans approuvé par le ministère de l’Enseignement supérieur. Installations modernes, aires ouvertes, architecture épurée et emplacement très accessible, ce futur campus fera la fierté de toute la communauté universitaire et des gens de Québec. Les premiers étudiants, enseignants et membres du personnel y feront d’ailleurs leur entrée à l’été 2021. « Ce nouveau campus universitaire à Fleur de Lys est la première étape d’un ambitieux projet de redéveloppement qui vise à créer un nouveau milieu de vie parfaitement intégré où on retrouvera notamment une offre résidentielle adaptée. Tout en préservant son cachet historique, on transforme un vieil édifice emblématique, qui a fait pendant de nombreuses années la fierté de nombreux résidants du secteur, en haut lieu du savoir. Les étudiants pourront y étudier, y vivre, et s’y divertir », a expliqué Jonathan Trudel, vice-président exécutif et cofondateur de Trudel Alliance.

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Cette rubrique régulière est une collaboration L’Actualité gouvernementale© et le réseau de l’Université du Québec