(R.I.) Le ministre de l'Immigration, Simon Jolin-Barrette : On a annoncé un plan de déploiement du ministère de l'Immigration dans toutes les régions du Québec, dans les 17 régions administratives du Québec, dans plus de 50 villes. Pourquoi? Pour s'assurer qu'il y ait des personnes physiques du ministère de l'Immigration qui vont être là pour accueillir les personnes immigrantes lorsqu'elles arrivent, pour assurer leur intégration, pour assurer la francisation.

 

Ce n'est pas évident, quand vous partez de votre pays d'origine puis que vous arrivez dans une ville que vous ne connaissez pas, éloignée d'un grand centre. Ça prend des ressources qui sont sur place. Et, plus que ça, les personnes qu'on sélectionne maintenant, au Québec, on les sélectionne en fonction de leurs profils et des besoins du marché du travail. Parce que moi, je trouve ça inacceptable que le taux de chômage soit plus du double chez les personnes immigrantes. Je trouve ça inacceptable que le taux de surqualification chez les personnes immigrantes soit très important. Il faut diminuer ça. […]

 

On est très conscients et on est pragmatiques. On fait les choses dans l'ordre. Il fallait apporter des changements majeurs au système d'immigration. C'est ce qu'on est en train de faire, mais il faut surtout s'assurer de bien accueillir et de bien intégrer les personnes immigrantes en fonction des besoins du marché du travail. Ce n'est pas une question de nombre, de quantité, c'est la qualité de l'accueil et surtout le fait de pouvoir évoluer pleinement en français à la société québécoise.

 

Le plan d'immigration que j'ai déposé fait aussi état qu'on va augmenter la part de l'immigration économique justement pour répondre aux besoins des différentes entreprises dans toutes les régions du Québec. Et savez-vous quoi ? On a créé des nouveaux postes aussi pour accompagner les entreprises relativement au système d'immigration du Québec. Mon collègue au Travail finance les missions à l'étranger, on est là avec les entreprises.

 

Depuis qu'on est au gouvernement, on s'est assurés de réformer le système d'immigration, de mettre davantage de ressources en place en matière de francisation, de soutenir financièrement les personnes immigrantes pour qu'elles apprennent le français, de faire en sorte qu'elles puissent occuper un emploi pour vivre et contribuer à la société québécoise. (Extraits du Journal des débats de jeudi le 31 octobre dernier, au Salon bleu)

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