(LCP) Alors que l’Assemblée nationale reprend vie en mode virtuel, les élus continuent de gérer la crise sanitaire partout au Québec. Certains d’entre eux s’expriment publiquement sur les consignes à respecter, les actions du gouvernement ou pour proposer des pistes de solution.

 

Le premier ministre, François Legault :

« Il y a certaines personnes qui peuvent penser, parce qu'on réouvre certaines écoles ou qu'on réouvre certaines entreprises, que tout est permis. Non. Il faut entre autres s'habituer, puis s'habituer pour longtemps, entre autres à garder le deux mètres, le six pieds de distance avec les autres personnes et de ne pas avoir de rassemblements. »

 

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon :

« On prolonge jusqu'au 31 mai la fermeture les dimanches de tous les commerces de détail, sauf les pharmacies, les stations-service, les dépanneurs, ainsi que les restaurants et les épiceries, avec certaines restrictions et permissions. »

 

L’adjoint parlementaire du premier ministre pour les relations avec les Québécois d’expression anglaise, Christopher Skeete :

« Après une discussion avec mon épouse, mes enfants d’âge primaire seront sur les bancs d’école le 19 mai prochain. Cette décision est la bonne pour ma famille. J’invite toutes les familles à faire les choix qui seront bon pour les leurs. »

 

La porte-parole libérale en matière d’éducation, Marwah Rizqy :

« Le gouvernement doit rassurer les parents et enseignants: qui assurera le suivi des élèves à la maison, quel est le plan de salubrité/protection dans les écoles, et comment s’assurer du maximum de 15 élèves par classe? »

 

Gaétan Barrette, député libéral et ex-ministre de la Santé :

« Je vais vous dire une chose, tous les médecins du monde, y compris Horacio Arruda, prient pour que l'immunité collective fonctionne si y a pas de vaccin!!! »

 

Paule Robitaille, députée de Bourassa-Sauvé :

« Dans mon comté, certains secteurs sont très densément peuplés, il y a plusieurs générations dans une maisonnée. Notre arrondissement a le taux d’infection à la COVID-19 le plus élevé à Montréal. Il faut sortir de sa tanière un jour ou l’autre. Quelle stratégie adoptée? »

 

Le porte-parole libéral en matière de PME et d’innovation, Monsef Derraji :

« Comment est-ce que le gouvernement s’assurera que les travailleurs soient testés de manière à ce qu’ils s’isolent à temps opportun? Apprenons de l’expérience de la santé et des CHSLD et limitons au maximum la multiplication des foyers d’éclosion. »

 

Vincent Marissal, responsable pour QS en matière de justice économique et fiscale :

« Ce n'est pas le temps d'investir dans les hydrocarbures ni de subventionner des entreprises qui surpayent leurs dirigeants ou sont présentes dans les paradis fiscaux. L'heure est au réinvestissement massif dans la transition écologique et les services publics, à commencer par le milieu de la santé et les services aux aîné-es. »

 

Le député Gabriel Nadeau-Dubois de Québec solidaire :

« Le gouvernement va permettre aux profs de + de 60 ans de ne pas aller travailler. Excellente mesure. Qu’en est-il des travailleurs et travailleuses du même âge qui travaille dans le privé? Vont-ils être obligés de retourner au travail en risquant leurs vies? »

 

Le député péquiste de Matane-Matapédia, aussi chef parlementaire du PQ, Pascal Bérubé :

« Je n'hésite pas à expliquer publiquement ma position quant au maintien du contrôle routier au Bas-Saint-Laurent. C'est une question de responsabilité. J'aimerais aussi qu'on entende maintenant les deux députés de la CAQ de notre région porter publiquement le consensus régional. »

 

« Quelle part des décisions relèvent de la santé publique ? Quelle part des décisions relèvent du politique ? Quelle part des décisions relèvent des stratégies de communications ? »

 

Le porte-parole du PQ en matière d'économie, Martin Ouellet, propose la mise en place d'une ligne 1 800 DÉCONFINEMENT pour ceux qui devront retourner au travail :

« Des tonnes de questions sur les mesures spécifiques vont surgir. Plusieurs, par exemple, s'inquiètent du nombre d'inspecteurs de la CNESST qui seront présents sur le terrain; y en aura-t-il suffisamment pour faire respecter les consignes de distanciation? D'autres ne savent même pas s'ils font partie des entreprises qui peuvent rouvrir, ou si leurs portes doivent rester fermées encore pour quelques semaines. »

 

La députée indépendante Catherine Fournier :

« Garantira-t-on l’accès au matériel de protection pour les secteurs économiques qui doivent rouvrir prochainement? »

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