(LCP) Même si l’Assemblée nationale est en pause en raison de la menace du coronavirus, les élus continuent leur travail au front et certains commentent la situation en temps réel sur les réseaux sociaux. Voici quelques déclarations que nous avons recueillies :

 

Le premier ministre, François Legault :

« C'est important de garder le moral, mais je comprends aussi qu'il y a des personnes qui sont stressées et qui sont anxieuses, qui sont déprimées. […] Si vous sentez que vous êtes comme en train de perdre le contrôle, n'hésitez pas à aller consulter. »

 

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann :

« Notre grand enjeu, c'est d'avoir le personnel suffisant, notamment pour les lits de soins intensifs qu'on va ouvrir. On va en ouvrir davantage, là. Il y en a déjà 500 qui sont libérés, puis on va en ouvrir 500 de plus parce qu'il faut voir venir le «peak». Et il va falloir qu'on ait le personnel, et donc c'est pour ça qu'on fait ce délestage temporaire. Et ça ne met pas à risque les personnes. C'est bien évalué par un comité scientifique. »

 

Le chef de l’opposition officielle, Pierre Arcand :

« Je suis si fier de voir l'entraide et la solidarité que démontrent les Québécois en ces temps plus difficiles. Il faut continuer à se serrer les coudes! »

 

Christine St-Pierre, députée libérale :

« On pourrait aussi demander aux institutions bancaires de faire leurs parts! Ex. Suspendre les paiements d’hypothèques pendant quelques mois. »

 

Le député Gaétan Barrette du PLQ :

« À propos des tests de guérison. Il y a un intérêt scientifique pour établir combien de temps quelqu'un reste contagieux (s'il le reste) après la disparition des symptômes. Bon. Je vais être brutal. Vous, moi, tout le monde, un virus, c'est "do or die". Vous vivez, vous l'avez battu! »

 

La cheffe parlementaire de QS, Manon Massé :

« Briser l’isolement, ça passe par la mobilisation de professionnels pour constituer une banque de professionnel pour venir prêter main-forte au réseau public en cas de surcharge, en renforçant la première ligne en instaurant un service de soutien psychologique 24/7 qui donne la priorité aux professionnels de la santé qui combattent le coronavirus et en sensibilisant les gens à risque en augmentant la publicité auprès des groupes à risque. »

 

Le député solidaire Vincent Marissal :

« Va falloir nous priver du plaisir de se côtoyer à l’Assemblée nationale encore quelques temps, mais les retrouvailles ne seront que plus festives. »

 

Le chef parlementaire péquiste, Pascal Bérubé :

« C’est en 1992 que le Gouvernement de Robert Bourassa a fait adopter une loi permettant aux commerces d’ouvrir le dimanche. La raison évoquée alors était la relance économique. Il sera temps de revoir cette loi après la crise. »

 

Le porte-parole du PQ en matière de santé, Joël Arseneau :

« Une révision attentive des milliers de chirurgies reportées est impérative, Danielle McCann. Aucun patient actuel ne doit être sacrifié dans la bataille contre la pandémie. »

 

La députée indépendante Catherine Fournier :

« Qu'il soit question des travailleurs du réseau de la santé, de nos camionneurs, de nos épiciers, de nos pharmaciens, de nos policiers, de nos pompiers et de tous ceux qui assurent les services essentiels en cette période de crise, il est important que socialement on reconnaisse leur contribution à cette lutte de tous les instants contre cette pandémie. C'est pour cette raison que je propose au gouvernement du Québec de libérer de l'impôt les heures supplémentaires des travailleurs. »

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