(LCP) La responsable pour Québec solidaire en matière de famille, Christine Labrie, réclame une compensation financière pour les personnes qui travaillent dans les services de garde d'urgence au même titre que les employés du réseau de la santé.

 

« Je ne comprends pas pourquoi les éducatrices ne touchent pas de prime de risque alors qu'elles travaillent pourtant auprès d'une clientèle qui est bien plus susceptible que la moyenne d'être porteuse de la COVID-19 : des enfants dont les parents travaillent dans le réseau de la santé, sur la ligne de front », soulève la députée.

 

Retour à l’école

Alors que le gouvernement prévoit présenter aujourd’hui son plan de réouverture des écoles, la porte-parole du PQ en matière d'éducation et de famille, Véronique Hivon, s’attend à des réponses précises sur les enjeux soulevés par les parents et le personnel scolaire, notamment sur la sécurité et le plan de match pour la prochaine année scolaire.

 

« Le gouvernement doit expliquer ce qu'il entend faire pour garantir l'équité entre les élèves qui retourneront en classe et ceux qui resteront à la maison, surtout pour ceux et celles qui ont des difficultés d'apprentissage ou des vulnérabilités particulières », ajoute la députée.

 

Assistance sociale

La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, demande au ministre de la Solidarité sociale, Jean Boulet, « de décréter un moratoire sur le remboursement des dettes des personnes assistées sociales et à éliminer, pour toute la durée de la crise, le plafond pour les dons monétaires auxquels elles ont droit ».

 

Pour l’instant, ces personnes « peuvent recevoir un maximum de 100 $ par mois en dons sans pénalité, les montants excédentaires étant déduits à même leur prestation ».

 

Québec solidaire demande aussi au gouvernement de bonifier de 2 000 $ le crédit d'impôt pour la solidarité. « Cette mesure vise à offrir une aide financière rapidement à toutes les personnes dans le besoin, incluant les prestataires de l'assistance sociale. »

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