(R.I.) Dans le cadre des consultations qui se terminaient (lundi), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) appelle le gouvernement du Québec à se doter d'une Stratégie gouvernementale en aviation qui permettrait de bonifier l'offre de dessertes en région, au bénéfice des populations locales et de notre économie.

 

Le mémoire de la FCCQ peut être consulté ici

 

La FCCQ avait par le passé salué la mise en place du Programme d'accès aérien aux régions (PAAR), tout en soulignant la nécessité d'aller plus loin.

 

En rendant admissibles les entreprises québécoises et les organismes à but non lucratif (OBNL) aux tarifs réduits, on pourrait augmenter le volume de passagers et permettre aux transporteurs de maintenir une offre constante, au bénéfice du secteur aérien et de la confiance du public envers ce mode de transport essentiel.

 

«La croissance économique du Québec passe par le développement de chacune de nos régions, peu importe leur éloignement par rapport aux grands centres. Les entreprises et les OBNL doivent être éligibles au PAAR pour faciliter les déplacements entre celles-ci. Une telle ouverture favorisera la mobilité des gens d'affaires et contribuera assurément au rayonnement des entreprises», explique Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

 

La FCCQ considère qu'il est évident que nous devons repenser notre modèle actuel. Seule une poignée de transporteurs québécois arrivent à desservir les régions les plus éloignées, comme l'Est-du-Québec. Le modèle actuel a besoin d'être redynamisé afin de s'assurer que le territoire soit couvert par au moins une desserte aérienne et ce, à moindre coût.

 

Des besoins à long terme

Les enveloppes dédiées à la modernisation et aux réparations des infrastructures aéroportuaires sont nettement insuffisantes par rapport aux besoins du secteur. L'entretien des infrastructures aéroportuaires doit redevenir une priorité pour le gouvernement alors que le déficit en maintien d'actifs dans les infrastructures de transport continue de s'alourdir, comme exprimé dans une étude publiée par la FCCQ en novembre 2024.

 

Les besoins en main-d'œuvre seront également imposants dans les prochaines années dans ce secteur, toutes catégories de personnel confondues. Que ce soit en navigation (pilotes, opérateurs, etc.) ou en entretien (mécaniciens, montage, etc.), la pénurie de main-d'œuvre dans ce secteur engendre son lot de défis, observe la FCCQ.

 

«Durant la pandémie, il y a eu une vague de préretraite en plus de voir les écoles de formations fermer leurs portes temporairement. Considérant que dans la prochaine décennie, près de 26 000 postes seront à combler selon le CAMAQ, on doit s'assurer de mettre les bouchées doubles pour encourager la relève en donnant des incitatifs avantageux aux futurs étudiants en pilotage qui doivent déjà débourser des dizaines de milliers de dollars pour couvrir leurs frais de formation», a conclu Véronique Proulx.

 

À propos de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)
Grâce à son regroupement de 120 chambres de commerce et 1000 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 40 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l'économie et sur l'ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d'affaires du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu'ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d'affaires innovant et concurrentiel.

 

SOURCE Fédération des chambres de commerce du Québec

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(R.I.) : communiqué que nous avons repris intégralement.