(LCP) La députée et ex-ministre de l’Économie, Dominique Anglade du Parti libéral, explique au Courrier parlementaire© comment, dans son travail, elle fait face à la pandémie de COVID-19.

 

« À partir du moment où il y a eu le Coronavirus on a suivi les règles [sanitaires] au bureau de comté et on a transmis les règles à nos commettants. Mais très vite on a demandé que le député voit à ce qu’il y ait une table des élus qui se rencontre pour le comté. Une table des élus c’est-a-dire les députés fédéraux le député provincial et le municipal ensemble pour identifier des endroits où l’on avait des enjeux pour les communautés que l’on représente. »

 

« Donc, il y a eu une table des élus la semaine passée. Il en aura une demain [mercredi]. Donc, on va maintenir de manière hebdomadaire les rencontres avec les élus locaux pour pouvoir trouver des solutions qui ne sont pas nécessairement fédérales, provinciales ou municipales, mais avec tout le monde. C’est la première des choses. » Toutes les rencontres se font de façon virtuelle.

 

« Deuxièmement, on reçoit plusieurs appels de nos commettants qui sont des individus qui ont des difficultés par rapport à la COVID-19, le volet santé. Il y a aussi le volet des répercussions, des pertes de salaires. Comment les guider, où les amener, où consulter, faire les suivis avec les dossiers. Il y a évidemment beaucoup de travail qui se fait dans les bureaux de comté. Dans le bureau de comté, on s’entend que c’est souvent virtuel, mais le travail qui se fait c’est d’accompagner nos commettants pour qu’ils aient toutes les ressources nécessaires. »

 

« Ensuite, je suis également porte-parole en matière d’économie pour l’opposition officielle. On a coordonné des rencontres avec les porte-parole de l’économie des autres partis d’opposition et le ministre Fitzgibbon, on a convenu qu’on ferait une rencontre une fois par semaine pour se parler, décrire les enjeux, puis voir de quelle manière on peut fonctionner. Et on est en lien avec son cabinet pour pouvoir régler un certain nombre d’enjeux. »

 

« Parallèlement à ça, on est également en lien avec des chambres de commerce, des associations de travailleurs, pour voir de quelle manière on est capable de les accompagner. Un autre volet qui est très, très, très important et qui a été parmi les premiers appels de toutes les tables de quartiers. Les tables de quartiers réunissent et représentent des citoyens.

 

Alors on a parlé avec ces tables de quartiers pour voir de quelle manière on pourrait les soutenir, des organismes communautaires forts importants dans le comté comme Mission Bon Accueil. Donc, on a besoin d’être proche d’eux. On a des restaurants, on a un comté qui est très diversifié. Donc, toutes sortes de personnes qui sont affectées par ça. Donc, ç’a été de les appeler assez rapidement et de voir comment on peut les accompagner là-dedans. »

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