(C.C.) Le président des Producteurs de grains du Québec (PGQ), M. Christian Overbeek, a dévoilé les recommandations qu'il a l'intention de formuler au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) et à l'assemblée générale du Centre de recherche sur les grains (CÉROM), dans le cadre du chantier du CÉROM sur la révision de la gouvernance interne de l'organisme.

 

En résumé, le président des PGQ recommandera que les postes de dirigeants du conseil d'administration du CÉROM (président, vice-président, trésorier et secrétaire) soient occupés par des administrateurs indépendants et que les organisations du secteur des grains continuent à être représentées au conseil par la présence d'administrateurs. Ces recommandations suivent la tenue, hier, d'une séance prévue du conseil d'administration du CÉROM ayant notamment abordé les conclusions d'experts externes en matière de gouvernance sollicités l'an dernier.

 

« J'ai toujours respecté les mandats qui m'ont été confiés, les règles éthiques qui s'appliquaient à moi, ainsi que les avis des spécialistes en matière de bonne gouvernance. C'est ce que je continue à faire aujourd'hui », conclut M. Overbeek.

 

Le chantier sur la gouvernance du CÉROM est en branle depuis 2018. Dans ce contexte, le CÉROM a sollicité un accompagnement d'experts externes rattachés à la Chaire de gouvernance Stephen-A.-Jarislowsky des HEC Montréal. Les détails de ce plan d'action ont été déposés à l'Assemblée nationale du Québec le 25 avril 2018.

 

L'assemblée générale du CÉROM est prévue en avril 2019. Cette assemblée doit ratifier toute modification aux règlements généraux de l'organisme.

 

Créé en 1998 à la demande du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), le CÉROM est une corporation à but non lucratif dont la mission principale est de participer, par de la recherche innovante, au développement d'un secteur des grains performant et durable. Son conseil d'administration est composé d'administrateurs indépendants et de représentants des PGQ, de la Coop fédérée et du gouvernement. Les administrateurs du CÉROM sont tenus de respecter un code d'éthique qui prévoit l'absence d'intervention dans les affaires courantes de l'organisme et l'absence de conflits d'intérêts.

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