(LCP) Le directeur général des élections propose au législateur de modifier la Loi électorale afin de tenir les élections partielles à date fixe, à deux moments dans l’année, soit au printemps et à l’automne.

 

« À partir de la vacance d’un poste à l’Assemblée nationale, nous devons toujours être prêts à tenir une élection, et des montants importants sont investis dans ces préparatifs jusqu’à l’élection », déplore-t-il.

 

Dans ce contexte, « la tenue d’élections partielles à date fixe contribuerait à une meilleure efficacité administrative. Cela nous permettrait aussi de faire des choix plus judicieux en ce qui a trait à l’identification de locaux pour la période électorale. »

 

De plus, dit-il, « grâce à des élections partielles à date fixe, les commissions scolaires auraient la possibilité de prévoir des journées pédagogiques les jours de scrutin. Cette mesure faciliterait grandement leur gestion du calendrier scolaire, puisque la Loi électorale spécifie que “le jour du scrutin est jour de congé pour les élèves de toute école d’une commission scolaire située dans une circonscription où se tient une élection» (article 306) ».

 

Enfin, plaide le DGE, « cette mesure faciliterait aussi les démarches liées au recrutement et à la formation du personnel électoral, ce qui représente des enjeux importants en période électorale ».

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