(LAG) Le premier ministre a dressé le bilan de sa première participation au Forum économique mondial de Davos en se réjouissant du nombre de « projets prometteurs » pour lesquels lui et son ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, ont pu positionner le Québec.

 

Au cabinet de François Legault, on dit que plus d’une vingtaine de rencontres ont été réalisées avec des entreprises au potentiel d’investissement « exceptionnel » pour le Québec. « Mon ambition est de faire savoir aux chefs d’entreprises du monde entier que le Québec est le meilleur endroit au monde pour investir. Je suis extrêmement satisfait des rencontres que j’ai eues ici, au Forum économique de Davos, où se trouvait un énorme bassin d’investisseurs potentiels pour le Québec. Ces rencontres se sont avérées productives et assurément prometteuses. Il va sans dire que le virage économique dans nos relations internationales est bien entamé », déclare le chef du gouvernement.

 

M. Legault a notamment pu rencontrer le président-directeur général désigné d’Airbus, Guillaume Faury. Il en a profité pour faire valoir l’intérêt du Québec pour les projets de fabrication de satellites et d’avions de chasse qui doivent bientôt voir le jour au Canada. Il a assuré Airbus que de tels projets, qui pourraient mener à d’importantes retombées pour le Québec, s’inscrivent en droite ligne avec la vision économique de son nouveau gouvernement.

 

Le premier ministre s’est également entretenu avec James W. Breyer et Jim F. Illich, qui sont à la tête du projet de GNL Québec au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ce projet de liquéfaction de gaz naturel, destiné principalement à l’exportation, prévoit la construction d’un pipeline et d’une d’usine d’une capacité annuelle de 11 millions de tonnes et nécessiterait des investissements totaux de près de 14 milliards $. Ce projet prometteur devra répondre aux exigences environnementales québécoises.

 

Une rencontre avec le grand patron d’ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, s’est également déroulée en fin de journée hier. M. Legault et M. Fitzgibbon ont pu discuter avec lui des différentes initiatives actuelles et potentielles de ce géant du domaine de la sidérurgie. Ils ont également assuré M. Mittal de la volonté du nouveau gouvernement de favoriser des projets créateurs de richesse et d’emplois payants.

 

En plus de ces trois rencontres majeures, le premier ministre a eu l’occasion de discuter avec des dirigeantes et dirigeants de grandes entreprises telles qu’IBM, Volvo Group, Glencore, ABB, Metra et Suncor. En plus de celles qu’aura effectuées, d’ici vendredi, le ministre Fitzgibbon avec Siemens, Goldcorp, Ericsson, Dassault et Hyundai Motor Company.

 

Le premier ministre a aussi rencontré le commissaire européen aux affaires économiques et financières, à la fiscalité et aux douanes, Pierre Moscovici, avec lequel il s’est entretenu au sujet de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne. M. Legault s’est aussi informé auprès de M. Moscovici, également ancien ministre de l’Économie et des Finances de la France, du projet de fusion entre Alstom et Siemens, à propos duquel la Commission européenne rendra sa décision d’ici le 18 février.

 

Il s'est aussi entretenu avec le ministre-président de Flandre, Geert Bourgeois. On estime que la Flandre a un positionnement géographique stratégique pour le Québec, puisque 60 % du pouvoir d’achat, sur ce continent, se situe dans un rayon de 500 kilomètres autour de cette région.

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