(LCP) Le premier ministre juge comme une « bonne chose » qu’Hydro-Québec puisse consentir des tarifs spéciaux d’électricité à des entreprises étrangères si elles génèrent des retombées économiques importantes.

 

« Notre défi, au Québec, c'est de créer des emplois à plus de 50 000 $. Donc, si l'entreprise arrive ici puis est prête à créer des emplois payants, c'est bon pour le Québec », plaide François Legault.

 

En revanche, la cheffe du troisième groupe d'opposition, Manon Massé, refuse que l’argent des Québécois serve à subventionner via des tarifs spéciaux d’électricité des multinationales dirigées par des milliardaires, comme dans le cas d’Amazon.

 

« Des tarifs spéciaux, ce n'est pas qu'on est contre, mais pas pour des entreprises milliardaires. Il y a des citoyens qui se font débrancher leur électricité à toutes les semaines parce qu'ils n'arrivent pas à payer leurs comptes », déplore la députée de Québec solidaire.

 

Des critères régis

« Pour avoir droit à ce tarif-là, pour pouvoir y avoir accès, il faut faire certaines démonstrations en termes de développement économique », explique le ministre de l’Énergie, Jonatan Julien. « En termes de création d'emplois, il y a des critères qui sont prescrits, et naturellement on est ouverts au centre de données, mais pour avoir droit à ce tarif qui est régi, on doit faire la démonstration à la fois de création d'emplois, de capacité, capacité électrique, et de l'emplacement. Alors, toutes discussions avec l'industrie devront répondre à ces critères-là, mais le tarif est prescrit à 3,95 sous du kWh. »

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