(LCP) Le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur pense que d’ici une semaine, il aura « toutes les validations nécessaires » pour offrir des balises claires au réseau de l'enseignement supérieur concernant la rentrée de l’automne.

 

« On est en train de définir la formule avec, évidemment, les accords de la Santé publique », a indiqué Jean-François Roberge, hier.

 

« On a besoin de dire clairement qu'on s'attend à ce que, dans nos cégeps, dans nos universités, il y ait des étudiants, à ce que tous les étudiants puissent se rendre sur les campus. Peut-être pas tous en même temps à 100 %, parce que ce n'est pas vrai que septembre 2020 va être comme septembre 2018, 2019, 2017 », prévient-il.

 

« On a déposé la semaine dernière, pour consultation avec les membres du réseau, des scénarios pour la rentrée, et aucun des scénarios pour les cégeps et les universités n'était de la formation à temps plein en ligne. Tous les scénarios impliquent une fréquentation », signale le ministre.

 

« La question, c'est : quels assouplissements on aura de la part de la Santé publique pour garantir la santé et la sécurité et pour savoir quel sera le seuil de présence sur nos campus? On attend la réponse. »

 

Pourtant, réplique le député Sylvain Roy du PQ, plusieurs établissements ont déjà annoncé que les cours seraient majoritairement en ligne. « Les directives de l'Université de Montréal sont claires : majoritairement en ligne », soumet-il.

 

« On semble déjà avoir baissé les bras sur la présence des étudiants dans nos cégeps et universités », croit le porte-parole en matière d’enseignement supérieur. Il s’inquiète notamment pour le décrochage scolaire.

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