(LAG) Enseigner sans être enseignant

C’est possible. D’ailleurs, les commissions scolaires du Grand Montréal ont fait appel à l’UQAM (et à l’Université de Montréal) pour développer un cours d’introduction à l’enseignement au primaire ouvert aux personnes qualifiées qui n’ont cependant pas de formation en enseignement. Pour avoir droit à ce parcours, il faut détenir un bac de premier cycle ou son équivalent. Pour l’avenir, ces deux universités élaborent un cours de maîtrise qualifiante à temps partiel afin d’aider à combler la pénurie d’enseignants.

 

Enseigner en région : pas évident

Des régions comme l’Abitibi-Témiscamingue ou le Nord-du-Québec ont besoin de non seulement attirer, mais aussi de retenir leurs enseignants et un des moyens pour y arriver passe par la valorisation de la profession. Pour encourager les futurs enseignants, l'UER en sciences de l'éducation de l'UQAT (Unité d’enseignement et de recherche) a d’ailleurs « choisi d'adapter l'horaire des étudiants des programmes de 1er cycle en formation à l'enseignement dès l'automne 2019 en les libérant d'une journée par semaine de leurs activités normales. Ainsi, les commissions scolaires de la région de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec pourront faire appel aux services des futurs enseignants pour pallier le manque de ressources pour de la suppléance et faciliter, au besoin, la libération des enseignants en poste pour des fins de formation ou des congés ».

 

Électricité intelligente

« Il faut maintenant voir les consommateurs comme des agents actifs du réseau. Grâce aux appareils électriques intelligents, les clients résidentiels peuvent mieux contrôler leur consommation d’énergie. L’accès plus facile aux énergies renouvelables leur permettra aussi de produire eux-mêmes de l’électricité. Ces facteurs doivent être pris en compte dans l’opération d’un réseau électrique », explique Kodjo Agbossou, professeur en génie électrique et génie informatique et titulaire d'une nouvelle chaire de recherche. Cette Chaire est une création conjointe d’Hydro-Québec et de l’UQTR et son but est de développer des réseaux électriques plus intelligents en mettant à profit diverses technologies prometteuses venant de l’intelligence artificielle, de l’informatique ou de l’électronique.

 

Internet tactile?

Oui, ça s’en vient. Un chirurgien, par exemple, pourrait, à distance, ressentir les mêmes sensations au des doigts que s’il était sur place. À l’INRS, on prend au sérieux les possibilités de l’internet immersif et tactile. « Dans son laboratoire, l’Optical Zeitgeist Laboratory, le professeur Martin Maier repense le rôle des réseaux optiques et leur arrimage à la technologie. Dans le cas de la communication tactile, quelques millisecondes font obstacle à l’essor de la technologie : le délai entre le départ et l’arrivée de l’information est trop long. Le bout des doigts, très sensibles, ressent un décalage entre leur action et la rétroaction et cela embrouille l’utilisateur. Il s’agit de la même confusion que lors d’une conversation où on perçoit un délai. » Déjà, les travaux du professeur Maier de l’INRS ont permis de réduire ce phénomène appelé la latence sous le seuil des dix millisecondes.

 

Population franco-canadienne

Plus de 3 millions de dollars seront versés au cours des trois prochaines années au Projet BALSAC de l’UQAC concernant une cartographie haute résolution de la population franco-canadienne. « Le projet, qui s’échelonnera sur une période de trois ans, vise la création d’une plateforme destinée à la recherche de pointe en sciences biologiques et sociales. Il a été élaboré en réponse à trois besoins : l’intégration au sein d’une structure formelle des données généalogiques et génétiques sur la population québécoise, le prolongement jusqu’au 20e siècle de la période pour laquelle nous disposons d’une reconstitution exhaustive de la population, et la mise en place d’un cadre d’analyse et d’interprétation de la dimension spatiale pour les données généalogiques et génétiques. » L’exercice doit aider à mieux comprendre l’évolution des sociétés québécoise et canadienne sur une période de quatre siècles. Par exemple, le projet contribuera, entre autres, à identifier des variations génétiques associées aux maladies complexes.

 

Un vortex qui intrigue

L’intriguant vortex se trouve dans le fjord du Saguenay et a un diamètre d’un kilomètre. Il fait une rotation aux 45 minutes et aspire en son centre les morceaux de glace avoisinants ont constaté des chercheurs de l’UQAR. «L'équipe ne comprend pas encore bien ce qui a causé ce vortex. Il semblerait que sa génération soit reliée à l’interaction entre de forts courants de marée et la géométrie particulière de cette portion du fjord qui est caractérisée par la présence d’une montagne sous-marine et de côtes irrégulières. Il n'est pas bien compris non plus le rôle que joue ce type de tourbillons dans le fonctionnement général du Saguenay. L’hypothèse considérée est que ce tourbillon agirait comme une sorte de gigantesque malaxeur tendant à mélanger les propriétés hétérogènes de l’eau du Saguenay telles que la température, la salinité, l’oxygène et les sels nutritifs. Cela aurait d’importantes conséquences sur la circulation du Saguenay, sur ses propriétés physico-chimiques ainsi que sur le fonctionnement de son écosystème. »

 

Des nanocomposites plus fonctionnels

« Les nanocomposites à très faible taux en nanoparticules (autour de 2 %) rivalisent fortement, en légèreté et en résistance, avec les composites conventionnels qui nécessitent des taux élevés en renforts (autour de 30 % à 40 %). Pour cette raison, plusieurs domaines du secteur industriel ont introduit les nanocomposites dans la fabrication de plusieurs composantes de leurs produits (automobile, aviation et emballage). C'est dans ce cadre que nous avons innové pour la fabrication d'une nouvelle génération de nanocomposites fonctionnels. » Le doctorant en ingénierie de l’UQAC, Abdessamad Baatti, « a développé un nouveau procédé (le sujet de sa thèse) pour la fabrication d'une nouvelle génération de nanocomposites (généralement défini comme une combinaison d'un polymère et de nanoparticules). »

 

Canneberges et antibiotiques

Ce petit fruit que tout le monde connaît ici a bien d’autres utilités que d’agrémenter un repas de dinde à Noël. Il aide à combattre les bactéries et des chercheurs de l’INRS (et de l’Université McGill) ont découvert qu’en « les traitant avec des molécules extraites de canneberges, des bactéries pathogènes (infections urinaires, pneumonies, gastro-entérites) deviennent sensibles à des doses moins élevées d’antibiotiques. Qui plus est, elles ne développent pas de résistance à ces antibiotiques ». Cette découverte nous a surpris, avouent les chercheurs, et les premiers résultats sont très excitants, déclare le professeur Éric Déziel, microbiologiste qui enseigne à l’INRS.

-30-

Rappel : Au début d’un article (LCP) signifie que c’est un texte signé Le Courrier parlementaire© et (LAG) annonce un texte de L’Actualité gouvernementale©. Au début d’un article (R.I.) et à la fin de l’article -/-/-/-/-/- indiquent un texte/article que nous avons repris intégralement. (R.I. remplace le C.C. utilisé jusqu’à maintenant)