(LAG/UQ) Grâce à un appui de près d’un million de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada, une équipe de chercheurs dirigée par le professeur des sciences de l’activité physique de l’UQAM, Réjean Dubuc, se penche sur le fonctionnement des structures cérébrales responsables de la locomotion. Une région du cerveau connue pour jouer un rôle crucial dans le contrôle de la locomotion est la région locomotrice mésencéphalique (MLR).

 

La MLR a récemment suscité un regain d’intérêt dans le milieu scientifique, car la stimulation de cette région est maintenant utilisée comme un outil clinique pour améliorer la marche chez les patients atteints de troubles neurodégénératifs. De plus, des essais cliniques ont récemment porté sur la stimulation de la MLR pour améliorer la locomotion chez les patients présentant une lésion partielle de la moelle épinière. La MLR étant désormais une cible, il devient essentiel de comprendre le fonctionnement de cette région cérébrale.

 

Reconnaître et contrer la pauvreté rurale

La pauvreté n’est pas facilement décelable en milieu rural. La peur d’être stigmatisé y est souvent plus grande que dans l’anonymat des grands centres. Des chercheuses (Lorraine Gaudreau et Lucie Gélineau, professeures en travail social) à l’UQAR ont réalisé une recherche dans plusieurs régions du Québec pour documenter ce phénomène et trouver des pistes de solution pour aider les autorités municipales en milieu rural à y faire face. Les constats découlant de cette recherche ont permis à l’équipe de recherche de développer des outils de sensibilisation à la pauvreté s’adressant aux élus des municipalités rurales.

 

« Plusieurs élus ne perçoivent pas d’emblée que les municipalités rurales doivent faire preuve de leadership en matière de lutte à la pauvreté. Souvent, ils se sentent démunis pour intervenir et les mesures de l’État à cet égard sont souvent mal adaptées à la réalité des milieux ruraux », poursuit la professeure Gélineau.

 

Les municipalités rurales peuvent, par exemple, intervenir pour contrer la pauvreté en prêtant des locaux et des équipements, en créant des logements sociaux, en permettant à des employés de s’impliquer dans des projets et dans des comités de travail, en accordant du financement pour des initiatives communautaires (comme des cuisines collectives et des banques alimentaires) et en finançant du transport collectif. De plus, elles peuvent jouer un rôle important dans la mobilisation des acteurs de leur milieu, dans la lutte contre les préjugés au sein de leur communauté et dans la promotion des ressources existantes.

 

Sites miniers contaminés

L'utilisation du réacteur passif biochimique, une technique basée notamment sur les capacités des micro-organismes à enlever les métaux du drainage neutre contaminé générés par l'activité minière, pourrait être une alternative de traitement intéressante. C'est ce qu'a démontré Aïssa Zalagou Moussa Hamani, doctorante en sciences de l'environnement à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), lors de la soutenance de sa thèse qui a eu lieu le mois dernier.

 

Notons que l'aspect le plus novateur de la recherche de la doctorante fut la prise en considération des trois composantes du système (microbiote, substrat, phase liquide) pour mieux comprendre les mécanismes associés au traitement du drainage neutre contaminé. L'étude d'Aïssa Zalagou Moussa Hamani permet ainsi d'apporter une clarification sur les mécanismes de traitement du drainage neutre contaminé et améliore les connaissances sur le rôle des micro-organismes dans la performance des réacteurs passifs biochimiques.

 

Une maladie qui frappe les plus pauvres

Une équipe de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) vient de faire une percée scientifique concernant la stratégie de virulence utilisée par le parasite Leishmania. Ce microorganisme est responsable d’une maladie parasitaire chronique touchant plus de 12 millions de personnes dans le monde : la leishmaniose qui entraîne entre 20 000 et 30 000 décès. Leishmania est transmis par la piqûre d'une mouche des sables infectée à l’hôte mammifère. Deux molécules très importantes se trouvent à la surface du parasite pour établir l’infection à l’intérieur de la cellule-hôte : la métalloprotéase GP63 et le lipophosphoglycan (LPG).

 

Ce sont des facteurs de virulence. Lorsqu'il envahit le macrophage, Leishmania se retrouve à l’intérieur d’une vacuole parasitophore qu’il réaménage à l’aide des facteurs de virulence. Cette vacuole est une sorte de « bulle protectrice » contre les défenses immunitaires de la cellule-hôte. Leishmania crée un compartiment dans la cellule-hôte dans laquelle il se réplique. Les chercheurs ont voulu comprendre comment et par quels mécanismes ces molécules atteignent leur cible à l’intérieur des cellules infectées. La prochaine étape consistera à définir jusqu’à quel point, en manipulant ou bloquant cette voie à long terme, les chercheurs pourraient interférer avec la réplication du parasite sans trop altérer le fonctionnement de la cellule.

 

Leadership dans le secteur public

L’ENAP et le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) ont signé en juillet une entente de quatre ans d’une valeur substantielle grâce à laquelle la Chaire La Capitale en leadership dans le secteur public réalisera des mandats en lien avec la Stratégie de gestion des ressources humaines 2018-2023 du gouvernement. Cet appui permettra au Cercle des jeunes leaders de la fonction publique de continuer ses activités de formation auprès de la relève et de lancer des projets pilotes pour élargir la portée de son action. Le CJL poursuivra donc sa mission de former les futurs leaders de l’administration publique et de soutenir la recherche appliquée sur le leadership.

 

Dans un contexte de départs massifs à la retraite, comme c’est le cas depuis quelques années dans la fonction publique québécoise, il est primordial de bien former la relève de gestionnaires de haut niveau. Rappelons que le programme du CJL s’adresse à des gestionnaires de niveau 4 ou de niveau 3, récemment nommés (moins d'un an), qui démontrent un fort potentiel de leadership.

 

Sur une période de 20 mois, les personnes sélectionnées développent leurs habiletés de leadership et se préparent à occuper des fonctions de cadres de classes 3 et 2, grâce à des activités de développement des compétences ainsi qu’au mentorat individualisé de gestionnaires invités par le Secrétariat aux emplois supérieurs. L’entente prévoit aussi le soutien au développement de nouvelles activités comme des laboratoires d’innovation («public lab») et un programme de Cercle des jeunes leaders intergouvernemental.

 

Rappel : championnat du monde

Pour une 3e année consécutive, les étudiants et étudiantes de l’ÉTS se sont illustrés lors de la compétition universitaire de véhicules éoliens qui se tenait à Den Helder aux Pays-Bas. En effet, après avoir effectué la course la plus rapide avec un record d’efficacité de 113,97 % en 2018, l’équipe s’est une fois de plus surpassée en atteignant cette année un ratio d’efficacité de 114,82 %, un nouveau record!

 

Une victoire inéluctable

L’équipe de l’ÉTS domine la compétition depuis plusieurs années déjà. Le club Chinook a été détenteur du record mondial de 2012 à 2015 et de 2017 à 2018. Les attentes étaient grandes cette année, et l’équipe de l’ÉTS en était bien consciente. C’est donc avec détermination et dans le but d’obtenir un nouveau record du monde que les étudiants et étudiantes ont conçu Chinook 9, la toute dernière mouture du club. Heureusement pour l’équipe, leur acharnement a porté fruit et les résultats parlent d’eux-mêmes :

 

* 1re place à l'endurance avec une moyenne d'efficacité de 105,48 %;

* Course la plus rapide avec un record du monde de 114,82 % d'efficacité;

* 1re place aux courses d'accélération;

* 2e place à l'innovation.

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