(LAG) En injectant une première enveloppe de 30,5 millions de dollars, le gouvernement a mis en branle hier le processus de modernisation du système de collecte sélective. Et ce sont les entreprises qui produisent ou utilisent les différents emballages, imprimés, contenants et autres matières recyclables qui vont devenir les responsables de la collecte, du tri, du « conditionnement » et du recyclage de leurs produits. En tout, il y aura cinq programmes de soutien pour les centres de tri et ceux qui sont responsables de la collecte.

 

Présentement, les entreprises versent 160 millions $ à Éco Entreprises qui assurent la collecte sélective des matières recyclables. Cependant, la gestion du programme qu’elles financent leur échappe, une frustration que le ministre de l’Environnement dit bien comprendre.

 

Cependant, a indiqué le ministre Benoit Charette, la mise en place de ce système devrait avoir lieu dans deux ans, mais il faudra attendre à l’été 2025 pour le programme soit pleinement opérationnel. Cette deuxième annonce importante suit celle d’instaurer une consigne beaucoup plus large que présentement aux cannettes, bouteilles d’eau, de vin et de spiritueux.

 

Pour M. Charrette « non seulement les réformes proposées permettront de générer davantage de matières de qualité, qui pourront être plus facilement valorisées et réduire le recours à l'enfouissement, mais elles permettront aussi d'assurer une performance économique et environnementale accrue de tous les acteurs de l'industrie québécoise de la récupération et du recyclage. »

 

Les entreprises, les deux fédérations municipales, les groupes environnementaux ont bien accueilli l’annonce d’hier qui découle des recommandations du Comité d’action pour la modernisation de la récupération et du recyclage.

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