(LAG) Le gouvernement renouvelé l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 13 mai sur la recommandation de la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann.

 

Ratios

Selon un nouveau décret dévoilé hier, chaque groupe dans un service de garde en milieu scolaire pourra être constitué d’un maximum de 15 élèves alors que ce nombre était de 10 auparavant, ce que dénonce la Fédération du personnel de soutien scolaire.

 

« On a déjà de la misère à faire respecter la distanciation dans les services de garde d'urgence avec un ratio de 1 : 10, alors que les écoles sont fermées. Imaginez ce que ce sera avec un ratio 1 : 15, dans des écoles à moitié pleines », soulève son président, Éric Pronovost.

 

Le décret indique aussi qu’un centre de la petite enfance ou une garderie pourra recevoir 30 % du nombre d’enfants maximal indiqué à son permis. Il pourra toutefois « en recevoir jusqu’à 50 % si la demande excède 30 % et qu’il dispose des aménagements et des ressources nécessaires pour fournir ces services dans le contexte de la pandémie de la COVID-19 ».

 

Nouvelles primes

Tous les salariés qui offriront une prestation de travail à temps plein dans les CHSLD recevront une prime additionnelle de 100 $ par semaine. À cela s’ajoutent des primes supplémentaires pour ceux qui travailleront à temps plein dans un CHSLD où l’on retrouve au moins un cas de COVID.

 

« La personne qui vient travailler à temps plein, pour quatre semaines, donc pour un mois, 36,25 heures par semaine, va avoir une prime, en plus du salaire, de 1 000 $ par mois. Donc, c'est quand même intéressant, là, pour un préposé aux bénéficiaires, c'est à peu près 30 % d'augmentation du salaire », illustre le premier ministre, François Legault.

 

Traçage des contacts

La Commission d'accès à l'information joint sa voix à celle de ses homologues canadiens pour inviter les gouvernements, dans une déclaration commune, à respecter certains principes avant tout déploiement d’applications de traçage des contacts.

 

« Normalement, ce genre d'outil ne devrait pas pouvoir être déployé sans débat public et sans un encadrement juridique correspondant au degré de risque qu'il comporte. Or, nos lois sur la protection des renseignements personnels ne sont pas adaptées au contexte numérique. Cette déclaration commune pose donc les principes minimaux à respecter en matière de vie privée dans l'éventualité où les gouvernements décideraient de se tourner vers un outil de traçage des contacts », affirme sa présidente, Diane Poitras.

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