(LAG) Afin d’assurer une relève compétente des hauts fonctionnaires, le ministère du Conseil exécutif fixe à « au moins 60 % » la proportion de candidats à la relève de la haute fonction publique nommés à un emploi supérieur.

 

Avec 40 % pour 2018-2019, le MCE entend faire croître ce taux de 5 % par année et ainsi atteindre 60 % d’ici au 31 mars 2023, révèle le plan stratégique 2019-2023 du ministère, déposé hier à l’Assemblée nationale.

 

Pour ce faire, le Ministère « optimisera la préparation de la relève en vue de disposer de bassins suffisants » de candidats qui ont davantage les compétences nécessaires pour occuper des postes au sein de la haute fonction publique.

 

« Le Programme de relève permet de repérer des personnes qualifiées qui répondent au profil de compétences des titulaires d’un emploi supérieur en situation de gestion et d’accompagner ces dernières dans leur cheminement professionnel », explique le document. Ce programme recrute les cohortes de candidats tous les deux ans.

 

Révision de processus

Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre et de départs à la retraite, le processus de nomination et de gestion de carrière des titulaires d’un emploi supérieur sera « plus transparent, indépendant et rigoureux en assurant que les nominations aux postes les plus élevés de la fonction publique reposeront uniquement sur la base de la compétence démontrée ».

 

Le MCE veut aussi faciliter « le recrutement, la sélection, la nomination et l’accompagnement de personnes de talent qui proviennent de l’extérieur de la fonction publique ». Il prévoit également recourir à des mesures favorisant la rétention des hauts dirigeants et la gestion des talents.

 

La haute fonction publique comprend plus de 800 titulaires d’un emploi supérieur à temps plein au sein des ministères ou organismes gouvernementaux, et près de 1 500 à temps partiel, indique le document.

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