(LCP) Le ministre Simon Jolin-Barrette se montre optimiste relativement aux dossiers de l'Immigration dont il a la responsabilité. « On travaille en collaboration avec mon collègue du Travail, Jean Boulet, et avec nos homologues fédéraux. Donc, j'ai bon espoir qu'on va réussir à arriver à une entente avec le gouvernement fédéral parce que dans toutes les régions du Québec, il y a des employeurs qui ont besoin de main-d'oeuvre », explique-t-il.

 

Quant au test de français aux immigrants, dont il a été question pendant la campagne électorale, l'un des objectifs du gouvernement est de faire en sorte de s'assurer que « les immigrants qui choisissent le Québec puissent parler français, puissent également avoir un emploi à la hauteur de leurs compétences et aussi connaissent les valeurs québécoises », dit-il.

 

« Donc, très certainement on travaille là-dessus et on va faire en sorte qu'on puisse accompagner les immigrants pour qu'il y ait cette connaissance au niveau du français et des valeurs québécoises. »

 

Ces tests ne devront pas être passés obligatoirement après trois ans. « On ne veut pas bloquer les gens qui viennent de pays qui ne sont pas nécessairement francophones et qui veulent décider de travailler au Québec de venir enrichir la société québécoise », soutient le ministre.

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