(LAG) Après trois ans d'implantation, la plateforme d'aide au règlement des litiges en ligne (PARLe), un service gratuit de médiation pour résoudre des problèmes de consommation, s’avère un « formidable » outil d'accès à la justice pour les consommateurs, évalue la ministre de la Justice.

 

« En trois ans, elle a permis à des milliers d'entre eux de faire valoir leurs droits en évitant le stress, les coûts et les délais liés à un recours judiciaire », souligne Sonia LeBel.

 

Environ 7 500 consommateurs ont été référés à la plateforme en date du 1er novembre. « Selon les données recueillies, 68 % des dossiers se règlent par une entente, dans un délai moyen de 26 jours ouvrables. L'outil recueille un taux de satisfaction de 88 % de la part des utilisateurs », selon un communiqué conjoint de la ministre et de l’Office de la protection du consommateur.

 

Plus performante

« Dans le contexte de la Stratégie de transformation numérique gouvernementale, qui appelle l'administration publique à offrir davantage de services numériques, PARLe est amenée, au cours des prochaines années, à se développer pour être encore plus performante et accessible pour les citoyens », prévoit Sonia LeBel.

 

Notons que la plateforme, développée par le Laboratoire de cyberjustice de l'Université de Montréal et adaptée aux besoins de l'OPC, est accessible depuis novembre 2016.

 

« Elle permet aux parties de trouver une solution à l'amiable à leur différend, avec ou sans l'intervention d'un médiateur, dans un environnement numérique confidentiel, neutre et sécurisé. La démarche, qui peut être entreprise par un consommateur en communiquant avec l'Office, est entièrement gratuite », précise-t-on.

 

« Quelque 150 commerçants sont désormais actifs sur PARLe, dont des magasins à grande surface, des détaillants de meubles, d'électroménagers et de piscines, des commerçants d'automobiles d'occasion et du secteur de la rénovation résidentielle. »

 

De plus, « une vingtaine de médiateurs accrédités, membres du Barreau du Québec ou de la Chambre des notaires du Québec, peuvent intervenir dans les dossiers sur la plateforme ».

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