(LCP) Le premier ministre refuse une fois de plus d’assujettir les entreprises de 25 à 50 employés à la Charte de la langue française pour éviter un ajout de bureaucratie inutile.

 

« On n'est pas obligés d'ajouter de la bureaucratie dans les plus petites entreprises. Je pense c'est important d'avoir un équilibre », juge François Legault.

 

« Je pense qu'encore là, ce qui est important, c'est de rendre accessibles plus de cours de français. Donc, on a augmenté les budgets pour qu'il y ait des cours de français, même que ça puisse se donner dans les entreprises. »

 

Le chef du gouvernement réaffirme par ailleurs son intention de mieux appliquer la charte dans les entreprises déjà assujetties. « Malheureusement, même dans les entreprises de plus de 50 employés, parfois, la loi 101 n'est pas appliquée, puis il faut s'assurer de l'appliquer », dit-il.

 

« Il faut être capable de défendre notre identité, il faut être capable de faire la promotion du français, il faut être capable de mettre en place des mesures pour que le français soit la langue de travail, soit la langue de commerce, soit la langue d'affichage. On va y travailler puis on va arriver avec un plan d'action », promet-il.

 

Pour le chef intérimaire péquiste, Pascal Bérubé, cet enjeu est visiblement « accessoire » pour François Legault. « Il reconnaît que dans les entreprises de 25 à 50 employés, il y a un problème, mais il décide de ne pas agir. Il choisit d'abord les affaires avant le nationalisme. »

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