(LCP) La ministre de la Sécurité publique fera adopter, ce matin, le premier projet de loi déposé durant la présente législature, le projet de loi 1 sur la nomination et la destitution du commissaire à la lutte contre la corruption, du directeur général de la SQ et du DPCP. Un vote nominal aura lieu.

 

Le gouvernement concède une partie de son pouvoir à l'Assemblée nationale, affirme Geneviève Guilbault. « Donc se départir du pouvoir de nommer seul trois personnes pour le conférer à l'ensemble des députés d'une assemblée législative, un fait rare pour un gouvernement. »

 

Après avoir voté contre la prise en considération du rapport de l’étude détaillée, l’opposition officielle a annoncé, quelques minutes plus tard, son intention de voter en faveur de son adoption.

 

« Nous sommes pour la nomination aux deux tiers. Nous allons voter sur l'adoption finale du projet de loi en faveur du projet de loi, qui est le projet de loi 1 du gouvernement. Donc, nous en sommes à la dernière étape, adoption finale. L'opposition officielle va voter pour », a indiqué le député libéral, Marc Tanguay.

 

Même chose pour le député Alexandre Leduc de Québec solidaire et la députée péquiste Lorraine Richard qui ont annoncé leur intention de voter en faveur de ce projet de loi, malgré certains irritants.

 

Le député indépendant Guy Ouellette digère mal que ses amendements aient été rejetés juste avant le débat sur l’adoption, hier. « Je ne crois pas que le gouvernement avait quelque intention de bonifier le projet de loi et d’en faire le meilleur projet de loi possible », a-t-il déclaré, amer.

 

L’élu souhaitait, avec ses amendements, que les députés indépendants aient droit à la même information que les 123 autres parlementaires.

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