(C.C.) Le premier ministre, François Legault, à propos du temps supplémentaire obligatoire chez les infirmières :

« Je comprends très bien la situation actuelle des infirmières. On ne peut pas demander, humainement, à des personnes, à répétition, de faire du temps supplémentaire, ça devrait arriver de façon exceptionnelle. L'exception est devenue la règle au cours des dernières années.

 

Donc, on a pris l'engagement, durant la campagne électorale, que, sur la durée du mandat, il n'y aura plus de temps supplémentaire obligatoire. Évidemment, ça ne se règle pas du jour au lendemain. Déjà, dans le budget, on a accepté d'ajouter 200 millions de dollars d'argent neuf pour embaucher plus de personnel. La ministre de la Santé est en train de s'assurer qu'il y ait des postes permanents qui soient affichés.

 

On a mis aussi dans le budget des incitatifs pour que les infirmières qui étaient à la retraite reviennent. M. le Président, on ne peut pas régler tout à court terme, mais on a pris un engagement puis on va respecter cet engagement.

 

Mais il n'y a pas personne ici qui est capable de s'assurer que, demain matin, on n'aura plus besoin de temps supplémentaire. On a été pris, avec l'ancien gouvernement, dans une espèce de tourbillon, que, parce que les infirmières ne voulaient plus faire de temps supplémentaire obligatoire, elles ont refusé d'appliquer sur des postes.

 

Donc, on s'est retrouvés avec moins de personnel, plus de temps supplémentaire. Il faut renverser la vapeur. C'est ce qu'on est en train de faire. On va réussir à régler beaucoup de problèmes au cours des prochaines semaines. » (Extrait du Journal des débats, Période de questions d’hier)

-/-/-/-/-/-/-